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L'invention humaine

by Fannie

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1.
Prélude 01:33
2.
Parfois 03:08
Parfois parfois se tiennent de part en part du spectre le prêt-à-porter et le prêt-à-partir au bal d’une gaieté improvisée parfois le fardeau ayant été bien trop beau à porter à bout de bras tel un flambeau éclairant le parcours plus que la cour parfois le gain ne vaut la coulée de la chandelle tout en chaleur perdue dans l’extase crue d’une veillée d’armes en asile cruel parfois le souffle n’est que brise qui se brise au flanc d’un amant épuisé par les charmes d’une nuit coupée du monde qui aiguise parfois accostent en pleine mer d’un cœur échoué de nobles sentiments assermentés au détriment de la tendresse portée aux nues parfois on pleure retenant les sanglots d’un barrage au compteur de tirs conjurés d’arrêt à la grâce d’un gardien qu’on voudrait de la paix parfois la nuit se déleste des tracas du jour en tirant les rideaux sur le sommeil qui endort l’emploi du temps mortifère parfois le ciel se couvre de mille couleurs d’oiseaux chantant l’été avec vigueur ornant de beauté un refrain chapardeur toujours la foi en soi tire et pousse tout l’émoi dans l’exubérance de cœurs qui trépignent en attente sublime d’une fin inamovible mais toujours, toujours, toujours inamovible
3.
Inverser le courant le revers des choses offre à celui qui aime assez d’introspection pour la vie qu’il mène ou ce qui le mène à sa vie cachée dans des soucis à l’abri du banal amer croit-il mais encore faut-il initier le feu raviver la flamme sous les braises mortes ressembler en soi au roseau qui plie qui plie mais ne casse qui plie mais ne casse ne casse ne casse ne casse ne casse  nos rêves à rebours au gré de journées méchantes trouvent la force de frappe de ce qui nous échappe  suffit-il d’avoir faim de cette faim sublime d’atteindre une cime suffit-il mais encore faut-il… n’entends-tu pas que l’oiseau moqueur ne se moque que de lui n’entends-tu pas que l’oiseau moqueur ne se moque que de lui n’entends-tu pas que l’oiseau moqueur ne se moque que de lui pour se rendre capable d’un effort soutenu croit-il mais encore faut-il... n’entends-tu pas que l’oiseau moqueur ne se moque que de lui
4.
Que fait-on vivre à nos âmes ? elle attendit le temps qu’il fallut pour que cesse l’angoisse qui étreignait son coeur vain d’espoir truffé d’idées noires sur fond de sommeil troublé mais en vain que fait-on vivre à nos âmes ? il prétendit avoir retrouvé le salut alors que son orgueil le froisse de ne survivre qu’à sa torpeur devant l’ivresse d’envies illusoires sur fond de délires déguisés mais en vain que fait-on vivre à nos âmes ? puis vint la matinée avec son reflux imposant sa lourde poisse toujours à étreindre leurs coeurs épuisés d’avoir à attendre le soir sur fond d’âme sœur inventée mais en vain que fait-on vivre à nos âmes ? que fait-on vivre à nos âmes ?
5.
De l'aide qui vient à te déchirer comme on t’a déchiré hier du matin au soir pour te recoudre demain sans laisser paraître les défauts d’estime qui toujours mésestiment le poids sur ta frêle tête creusant un trou au coeur où sombre ton malheur léguant au suivant la perte de se perdre de coupure en coupure tant que la suture tient à se montrer fier de tenir pour détricoter hier au désert de l’hiver figé du matin au soir dans l’incertitude de multiples fadeurs car tous les jours l’aide s’en vient mais tu attends tu attends tu attends encore demain tu attendras l’aide qui vient qui vient qui vient car tous les jours... tu peux décider de te laisser faire et prétendre au mirage qui déforme ton miroir semant un accueil d’aloi dans ton jardin de tracas où tu brodes des contours de fort jolies couleurs qui figent ton élan frappé de stupeur car tous les jours l’aide s’en vient mais tu attends tu attends tu attends attendras-tu encore demain l’aide qui vient qui vient qui vient car tous les jours l’aide s’en vient mais tu attends l’aide qui vient
6.
Le raccourci 03:10
Le raccourci elle chuchote un sourire en l’air mais tout son être désespère lui s’abrutit de son regard de marbre de feu et d’ivoire alors qu’elle note que tout s’altère lui s’oublie déjà dans un verre qui presque tous les soirs le berce malgré l’inertie qui transperce un raccourci vers toi un raccourci vers moi car elle faisait fi des retards les deux mains stables sur la barre tentant de retenir les flots dans cette tempête de maux il fuit encore sous son regard vit dans le déni sans remord elle refuse de croire au naufrage espérant un dernier mirage un raccourci vers toi un raccourci vers moi un raccourci vers toi un raccourci...
7.
Bleu ballon sonde je peine à regarder tous ces enfants qui jouent dans des ruines entourées de fleurs sauvages encore que moins sauvages que ces guerriers improvisés qui demain peut-être les mettront en joue et je peine à admettre nos tables pur acajou ces fruits au bout de milliers de kilomètres qui mûrissent sous nos yeux ravis d’aise rassasiant peut-être nos vides flous des fleurs contre un fusil un ballon contre un canon des fleurs contre un fusil un ballon contre un canon des fleurs des fleurs je peine à nous voir tous dans notre confort mou au gré du moindre effort à soulager conscience laquée de l’insidieuse valeur de l’arrogance rappelant peut-être une fière proue des fleurs contre un fusil un ballon contre un canon des fleurs contre un fusil un ballon contre un canon des fleurs des fleurs des fleurs d’empathie et des chants en berne un choeur en désarroi de cœurs en peine où tombent les masques que nos actions embarrassent sur cette terre monde bleu ballon sonde des fleurs contre un fusil un ballon contre un canon des fleurs contre un fusil un ballon contre un canon des fleurs des fleurs sur cette terre monde bleu ballon sonde
8.
Mise à nu 02:33
Mise à nu je me suis brûlé les yeux à te regarder et me suis défait le visage à t’attendre c’est avec l’éclat de la lune que tu as tracé le chemin sur la route que je devais prendre c’est à rebours que je marcherai pour retrouver sinon cet amour le chemin d’une vie tendre l’entrée et la sortie passe souvent par la même porte mais l’amour partagé n’est jamais lettre morte tandis que je m’envie de t’avoir aimé et me languis de t’aimer toujours tandis que je m’envie de t’avoir aimé et me languis de t’aimer toujours
9.
Le vestibule des aurores combien de pas perdus pour gagner du temps combien de clous crochus pour sauver de l’argent qui servira à autre chose un cri d’éternité une bouteille sans mer de l’amour sanctifié délivré par un tiers qui surgit de l’hypnose sommes-nous à ce point fragiles que nos regards vacillent au prix du moindre effort alors que le ciel scintille revigoré par l’espoir de lendemains paisibles pendant ce temps figé le temps coule stérile tant de secondes à l’heure qui s’écoulent tel un leurre là où tout s’évapore pour contrer l’ignorance la peur la soumission d’où naissent et persistent tant de superstitions d’une fausseté étouffante sommes-nous à ce point fragiles... faites de vous des missiles des émissions poétiques de funambules en météores faites de vous des missiles émanations atypiques au vestibule des aurores pendant que le ciel scintille et vos regards vacillent de funambules en météores faites de vous des missiles
10.
Fichez-moi la paix fichez-moi la paix laissez-moi tranquille l’absolu ne crée pas de bile à la campagne comme à la ville où tout fond l’été et craque l’hiver dans la somptuosité des faits divers fichez-moi la paix laissez-moi tranquille et cette presse qui compresse les excès d’ennemis communs mêlant l’anecdote à l’antidote dans la frilosité du millénaire fichez-moi la paix laissez-moi tranquille fichez-moi la paix laissez-moi tranquille au noir paradis de l’enfer vermeil les mafieux ont pignon sur rue guettant les crevasses de leurs arnaques et monte la moutarde au nez fichez-moi la paix laissez-moi tranquille fichez-moi la paix laissez-moi tranquille fichez-moi la paix laissez-moi tranquille fichez-moi la paix laissez-moi tranquille l’absolu ne crée pas de bile à la campagne comme à la ville où tout fond l’été et craque l’hiver dans la frilosité du millénaire fichez-moi la paix
11.
L’invention humaine il était une petite fois un enfant avec dans sa main un gros diamant qui scintillait dans l’innocence trouvé sous une roche du ruisseau aux confins de son village incognito au coeur d’une nature en complaisance les joies de l’enfance clignotent aux carrefours de vies qui complotent pour un bonheur espéré en permanence le village crut à un appel du ciel et le petit l’ayant montré à tous s’émerveille que chacun s’en trouva visé de prophétie on le caressa et s’y pressa le cœur fomentant l’espoir fou de s’endormir sans peur et de se réveiller en amour on vit de loin poindre un espoir de jours bien meilleurs et sans fin mais qui ne dureront que jusqu’à la guerre car la nouvelle courut sur la savane que la richesse là-bas se pavane au seul profit d’une faible caste au final d’une vie normale l’innocence de l’enfance et la sagesse de la vieillesse accostent au pied du grand mystère
12.
La faiblesse 03:56
La faiblesse j’avais une faiblesse que je ne connaissais pas égarée que j’étais en liesse de retrouver tout mon éclat j’avais une faiblesse qui me semblait noblesse de chat perdue en excès de finesse dans la douceur de la soie car c’est auprès de toi transgressant l’insouciance des jours où s’étiolent les tambours de l’amour que je donne le meilleur de moi aurais-je une faiblesse que je ne réaliserais pas alors que je vis en kermesse en tout confort sous mon toit ai-je encore cette faiblesse qui ferait tout voler en éclats m’empêchant de jeter du lest et que mon ballon lui tournoie car c’est auprès de toi transgressant l’insouciance des jours où s’étiolent les tambours de l’amour que je donne le meilleur de moi oui toujours auprès de toi transgressant l’insouciance des jours où s’étiolent les tambours de l’amour je veux donner le meilleur de moi

credits

released February 16, 2022

Normand Achim - paroles
Fannie Gaudette - musique

Arrangements : Fannie Gaudette, Jean Massicotte et Yotam Baum
Réalisation : Jean Massicotte et Yotam Baum
Prise de son et mixage : Jean Massicotte
Studios d’enregistrement : Masterkut et Créasphère
Matriçage : Marc Thériault - Le Lab Mastering

Fannie – voix - piano
Philippe Dunnigan - violon
Ligia Paquin - alto
Christine Giguère - violoncelle plages 2, 4, 6, 8, 11, 12
Annie Gadbois – violoncelle plages 3, 5, 7, 9, 10
Anne-Marie Leblanc - solo de violoncelle plage 4
Mathieu Désy - contrebasse
Jean Masicotte - vibraphone
François Lalonde - percussions

Exceptions:
*Yotam Baum : Percussions supplémentaires (plages 7 et 10), piano supplémentaire (plage 7), vibraphone (plage 10)
*Olivier Hébert : Collaborateur pour l’arrangement de L’invention humaine
*Le Raccourci 
Paroles : Normand Achim et Fannie Gaudette
Musique : Fannie Gaudette et Grégoire Dostaler
Percussions : Fannie Gaudette et Jean Massicotte
Piano supplémentaire : Normand Achim, pour le « la » final!

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Fannie Montreal, Québec

D'une aisance et d'un naturel désarmant sur scène, Fannie touche droit au coeur, sans artifice. L'invention humaine nous révèle sa musique aussi envoûtante que percutante.
Les arrangements pour piano, voix, cordes et percussions créent une trame intemporelle aux influences classiques et contemporaines avec une touche pop actuelle.
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